Dernier volet tangérois

Publié le par LANIER-GARDE

Salam Maleykoum à tous,

Alors que la période estivale tire à sa fin, il en va de même pour notre série tangéroise. Cliquez ici pour consulter le dernier album. Vous pourrez alors découvrir les vestiges du théâtre Cervantès, avec sa façade énigmatique qui semble défier le temps bien que personne ne paraisse se soucier de sa restauration. Aussi, la baie infinie de Tanger la Blanche qui se meurt dans la mer. Le panorama depuis les tombeaux phéniciens (excavations millénaires creusées dans la falaise) est exceptionnel. Nous avons eu du mal à trouver ces tombeaux que personne ne semblait connaître. Pourtant, arrivés sur place, nous avons rencontré des jeunes gens qui scrutaient l’horizon en imaginant un monde meilleur de l’autre côté du Détroit. Cet endroit, ce spectacle est déroutant par tout le symbolisme dont il est porteur. La vue sur le continent européen depuis le continent africain, deux terres si proches et pourtant si lointaines par bien des aspects, ne peut laisser insensible. Cela m’a transporté dans les pages de Partir de Tahar Ben Jelloun.

D’après mes discussions sur Tanger, c’est une ville qu’on aime ou qu’on déteste, un peu comme Marrakech, ou encore Essaouira, ou toute ville du Maroc. Pays des contrastes et des extrêmes. Aucune ville ne peut laisser indifférent. Quoi qu’il en soit, nous devons devenir chauvins car Marrakech nous a manqué, son ambiance, ses souks, sa merveilleuse Médina, ses visages rieurs et joviaux. Tanger nous a paru justement, trop proche du continent européen, tout en en étant éloignée, une ville qui se cherche, en devenir ou en déprime, comme ses habitants.

Tanger ne nous a certes pas laissés de glace mais le choix de la saison n’était peut-être pas judicieux, les restaurants étaient bondés et la nourriture moyenne. Vous savez combien la nourriture est importante pour nous, à ce propos, j’avais bien envie d’envoyer quelques réclamations à certains guides que je ne nommerai pas mais qui ne font que continuer de nous décevoir. Merci toutefois à Samira et Valéry pour l’excellent repas qu’ils nous ont offert au Relais de Paris pour mes 35 ans. Ce fut l’un des temps forts de ce voyage : produits d’une extrême fraîcheur, service irréprochable, vue sur le détroit et plats d’une exquise finesse. Pas très marocain comme nom mais nous étions à la recherche désespérée de poisson frais et bien cuisiné, sans artifices. Nous n’avons pas pris de photos, je sais, nos beaux tourtereaux auraient bien aimé, mais nous avons préféré garder jalousement ces instants pour nous.

Voici donc la fin de cet épisode, pour la prochaine brève, j’ai choisi de vous parler un peu de « mes » plantes. Beaucoup demandent des nouvelles du « jardin », il a énormément changé et fait notre fierté. Tout au long de ce mois-ci, j’ai pris des photos des jardinières et divers pots, ainsi que des bouquets (il est très difficile de garder les fleurs fraîches coupées très longtemps, alors j’ai voulu les immortaliser), je partagerai ces prises avec vous prochainement, à moins que vous ne préfériez que j’aborde un autre sujet…

B’slamalik,

Nadège

 

Publié dans Dar Ma Ward

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P
Personne n'a rien mis sur cet article! Comment cela se fait-ce? Alors le théâtre est vraiment impressionnant, drôle de bâtiment! Quant à la plage, elle baigne dans le soleil... C'est plutôt joli, mais rien que là ça me donne chaud! Voilà, l'erreur est réparée!
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