Pastilla de la Mer
Salam Maleykoum,
Alors, labès? Kideir ? Koulchi behrir ?
J’ai entendu que l’hiver était arrivé en France, pour certains, car Philippe et Sophie nous disent que c’est l’été indien à Paris, un grand bonjour à cette adorable famille. Eh bien, ici, à Marrakech, il fait un temps superbe, une chaleur tout à fait supportable. Les nuits sont un peu fraîches mais c’est un vrai régal en journée, de plus, nous chauffons la piscine à 31°C, la température ambiante ; aucun risque donc d’attraper un « chaud et froid ». Le soir, nous allumons un feu de joie dans le salon/fumoir et mettons le feu en terrasse avec le ferhan dans lequel nous faisons régulièrement cuire notre pain et quelques tagines.
Nous sommes quand même surpris que peu de bloggeurs n’aient fait de réservation au Dar Ma Ward. Je dis « peu » car nous avons Marie-Odile et Arnaud qui arrivent bientôt, enfin pas assez tôt. Une occasion pour nous de prendre des photos et de vous envoyer un reportage, cela fait longtemps que je n’ai rien mis…
Ce soir, nous mangeons une Pastilla de la Mer, un délice à la Latifa. Une autre version que celle au pigeon ou au lait que nous avons déjà testées maintes fois. Nous nous entraînons pour les menus de la Saint Sylvestre (attention les kilos !). J’ai déjà ma petite idée, étant pas mal plongée dans les livres de cuisine ces derniers temps…
Évidemment, nous comptons servir de la cuisine marocaine. Un peu de foie gras et de truite fumée de l’Atlas en amuse-bouche pour le côté festif, mais sinon, ce sera 100% marocain. Il reste encore quelques chambres de libres, les deux plus belles suites sont louées mais nous avons des options sur les autres, n’attendez pas trop longtemps pour faire vos demandes car, à cette période, Marrakech est surbookée et il n’y a plus un lit de disponible.
Ce seront nos deuxièmes fêtes de fin d’année ici, pas de sapin de Noël, ni de neige, ni de dinde farcie mais du Champagne et du soleil, vraiment, vous auriez tort de laisser passer ça.
Enfin, cette semaine, nous étions un peu en France avec le séjour de notre président à Marrakech sur trois jours. La bannière française était à tous les coins de rue, et nous étions acclamés et salués comme des hommes d’état… Par contre, que d’embouteillages, pas facile de faire le trajet Médina-Guéliz autre qu’à pied, ça fait du sport, soit, mais je pense surtout à la pollution que cet afflux de véhicules a engendrée.
Voilà un peu de notre vie marrakchia.
B’slama,
Nadège